FAQ – Foire Aux Questions
À quelle période les travaux vont-ils commencer ?
Quel sera le flux de circulation ?
Si cette voie est réalisée, la traversée véhicule de la place sera réservée aux engins de service.
Ces voies sont d’emprise réduite et traitées avec un revêtement différent. On comprend à la simple vue de la voie son caractère partagé et la priorité donnée aux piétons.
Comment se sont déroulées les fouilles archéologiques et quelles en ont été les découvertes ?
Depuis novembre 2022, les archéologues de la société Archeodunum sont à l’œuvre sur la commune de Villedoux. Grâce à leur travail minutieux, ce sont près de trois mille ans d’histoire qui émergent peu à peu du sol.
La fouille précède le nouveau lotissement « Champs du bois » porté par GPM Immobilier. Conformément à la loi qui prévoit la sauvegarde du patrimoine par l’étude archéologique, le Service Régional de l’Archéologie a prescrit l’exploration d’une surface de 3 hectares.
La première occupation intervient entre 800 et 500 av. J.-C. (Premier âge du Fer), sous la forme d’un vaste village constitué de petites maisons et de greniers, qui s’étend au-delà de la fenêtre de fouille. À cette époque, l’architecture recourt essentiellement aux matériaux organiques (bois, terre, paille). Ce sont donc les ultimes empreintes des fondations et des poteaux que dégagent les archéologues.
Durant les deux derniers siècles av. J.-C. (Second âge du Fer), l’habitat se concentre sur un espace plus réduit, ceinturé par un puissant fossé large de 3,50 m et profond de 1,50 m. Les bâtiments sont plus grands qu’à la période précédente. Les objets, notamment les poteries, témoignent de la vivacité d’un commerce à longue distance et de l’attractivité du “golfe des Pictons”.
Autour du changement d’ère, l’habitat de tradition gauloise laisse place à une occupation romaine. Les murs sont désormais en pierre, les sols aménagés dans des matériaux plus pérennes, les espaces intérieurs plus imposants. L’exiguïté de l’emprise de fouille ne permet pas de caractériser précisément la fonction du ou des bâtiments, mais les objets du quotidien reflètent une certaine richesse.
Vers la rue des Loges, des coffres en dalles de calcaire ont livré les dépouilles d’une dizaine d’individus, majoritairement immatures appartenant probablement à un cimetière qui s’étendait au-delà de la fouille. À proximité, les restes de quelques bâtiments pourraient témoigner d’un premier foyer d’occupation médiévale, peut-être dès le VIe s. ap. J.-C. Les archéologues confirmeront ces hypothèses au fur et à mesure des découvertes.
Le cœur de Villedoux se fixera finalement un peu plus à l’ouest. Ici, le terrain est occupé par des cultures et des zones d’extraction de calcaire.
Entre trous de poteaux, fosses, fossés, murs, niveaux de sols, sépultures, plus de 1000 vestiges ont été détectés.
Grâce au travail des archéologues, sur le terrain puis lors des études en laboratoire, ce sont plusieurs temps forts de la longue histoire de Villedoux qui émergent du sol et viennent enrichir nos connaissances sur la commune.
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